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  “ Les pères de Pontoise ” 

se font entendre…

  La presse écrite, Le Monde, Le Parisien Libéré, L'Echo-le Régional, La gazette du Val d'Oise, les radios Europe 1, RMC, RTL ainsi que les journaux télévisés de TF1, France 2, France 3, Canal + et LCI, ont largement fait écho à notre rassemblement du 16 mai devant la Maison de l’avocat à Pontoise.

Un site Internet vient d’être créé : www.multimania.com\peresdepontoise\
Il permet à chacun d’y consulter l’ensemble des articles et des reportages consacrés à la situation au TGI de Pontoise.

  Nous serons reçus…
le mercredi 6 juin par Mme Gisèle MOR, Bâtonnier de l’Ordre. Nous souhaitons pouvoir débattre du phénomène des accusations mensongères d'abus sexuels dans le cadre de procédures de divorce.
Nous lui ferons part de notre attente de voir les avocats porter une attention toute particulière à ces affaires délicates.
Nous réaffirmerons qu’il ne s’agit pas pour nous d’atteindre de quelque façon que se soit à la fonction de défense. Nous demandons aux avocats, tout comme aux médecins ou aux magistrats, d’exercer leur mission dans la plus grande sérénité et avec la plus grande droiture.

Les récentes déclarations de Maître Sylviane MERCIER, où les insultes font suites aux dénégations, ne semblent pas s’inscrire dans cet esprit. Pour cette « auxiliaire de justice » si nous sommes innocents ce n’est que « …judiciairement » !!! (Voir site des pères de Pontoise)

  C’est parce que nous pensons que Maître Sylviane MERCIER enfreint gravement et régulièrement les règles déontologiques élémentaires de sa profession que nous remettrons à Mme le Bâtonnier 11 plaintes contre cette avocate.
Les griefs portés sont suffisamment importants pour nous permettre d’espérer que le Bâtonnier et le Conseil de l’Ordre y accorderont toute l’attention que la gravité de la situation requiert.

  LES DROITS DE LA DEFENSE NE PEUVENT SE CONFONDRE AVEC CEUX D’ATTAQUER ET DE SALIR !

Mais l’arbre ne doit pas cacher la forêt et les pratiques infamantes de certains ne doivent pas faire oublier que bien d’autres acteurs sont partis prenante de ces douloureuses affaires.
Si les mères sont bien les premières à  prendre l’initiative de ces sordides accusations lorsqu’elles sont mensongères, la justice est bien longue à faire son chemin.

  Les enfants apparaissent bien comme les premières victimes des dysfonctionnements d’un appareil judiciaire qui, bien que prétendant agir dans leur intérêt, va entériner DE FAIT leur prise en otage par le parent accusateur et ce des années durant.
Il est presque banal de relever dans nos dossiers des conclusions d’expertises ou d’ordonnances qui notent la volonté  avouée ou inavouée  de la mère « d’évacuer » le père de la vie de l’enfant. 

  Certains ont compris que le temps nécessaire au traitement d’une plainte avec constitution de partie civile se chargerait bien mieux que tous les juges d’obtenir cette éviction.

Les dossiers d’allégations d’abus sexuels doivent être traités en 100 jours

 

La France doit, comme d’autres pays européens, faire de ce délai une règle pour éviter ce que nous dénonçons, au-delà de notre propre sort, comme de la maltraitance à enfant.

  70% des pères impliqués ne voient plus leurs enfants.

  Innocentés et rétablis dans leurs droits ils ne voient toujours pas leurs enfants.

  Les non-représentations doivent être sévèrement condamnées.

 La situation est inacceptable pour nous parce qu’après des années de procédures ces pères continuent DE FAIT d’être considérés comme coupables. Inacceptable parce que la justice se montre trop souvent incapable à rétablir les liens qu’elle a, par sa lenteur, largement contribué à briser.

  Nous estimons que, malgré les non-lieux – dont certains ne manquent pas de nous rappeler qu’ils laissent planer le doute – les relaxes, les décisions de Cour d’Appel et de Cour de Cassation, JUSTICE N’EST PAS RENDUE ni pour nos enfants ni pour nous-mêmes.

  Pour l’avenir de nos enfants, nous demandons que la justice mette tout en œuvre pour rétablir les liens familiaux qu’elle a grandement contribué à couper.

  Nous avons demandé à Monsieur le Procureur de nous recevoir comme il l’avait fait il y à 2 ans et nous portons cette affaire devant Madame le Garde des Sceaux à qui nous demandons de bien vouloir nous recevoir.

  NOUS NE CESSERONS DE NOUS BATTRE QUE LORSQUE NOUS RETROUVERONS NOS ENFANTS.

Collectif des pères de Pontoise.

Juin 2001