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“ Les pères de Pontoise ”
se
font entendre…
Un
site Internet vient d’être créé : www.multimania.com\peresdepontoise\
Il permet à chacun d’y consulter l’ensemble des articles et des
reportages consacrés à la situation au TGI de Pontoise.
le mercredi 6 juin
par Mme Gisèle MOR, Bâtonnier de l’Ordre. Nous souhaitons pouvoir débattre
du phénomène des accusations mensongères d'abus sexuels dans le cadre de procédures
de divorce.
Nous lui ferons part de notre attente de voir les avocats porter une attention
toute particulière à ces affaires délicates.
Nous réaffirmerons qu’il ne s’agit pas pour nous d’atteindre de quelque
façon que se soit à la fonction de défense. Nous demandons aux avocats, tout
comme aux médecins ou aux magistrats, d’exercer leur mission dans la plus
grande sérénité et avec la plus grande droiture.
Les
récentes déclarations de Maître Sylviane MERCIER, où les insultes font
suites aux dénégations, ne semblent pas s’inscrire dans cet esprit. Pour
cette « auxiliaire de justice » si nous sommes innocents ce n’est
que « …judiciairement » !!!
(Voir site des pères de Pontoise)
Les griefs portés sont suffisamment importants pour nous permettre d’espérer
que le Bâtonnier et le Conseil de l’Ordre y accorderont toute l’attention
que la gravité de la situation requiert.
LES
Mais
l’arbre ne doit pas cacher la forêt et les pratiques infamantes de
certains ne doivent pas faire oublier que bien d’autres acteurs sont partis
prenante de ces douloureuses affaires.
Si les mères sont bien les premières à
prendre l’initiative de ces sordides accusations lorsqu’elles sont
mensongères, la justice est bien longue à faire son chemin.
Il est presque banal de relever dans nos dossiers des conclusions
d’expertises ou d’ordonnances qui notent la volonté avouée ou inavouée
de la mère « d’évacuer » le père de la vie de l’enfant.
Les
dossiers d’allégations d’abus sexuels doivent être traités en 100 jours
La France doit,
comme d’autres pays européens, faire de ce délai une règle pour éviter ce
que nous dénonçons, au-delà de notre propre sort, comme de la maltraitance à
enfant.
La
situation est inacceptable pour nous parce qu’après des années de procédures
ces pères continuent DE FAIT d’être
considérés comme coupables. Inacceptable parce que la justice se montre trop
souvent incapable à rétablir les liens qu’elle a, par sa lenteur, largement
contribué à briser.
Collectif
des pères de Pontoise.
Juin
2001