Retour

Nous publions ci-dessous une sélection de vos témoignages

Forum :

POURQUOI IL FAUT DEJUDICIARISER LES SEPARATIONS FAMILIALES :

LE SYSTEME JUDICIAIRE INCAPABLE DE GERER LES DESACCORDS PARENTAUX, SUSCITE ET ENVENIME LES CONFLITS

  1. Par l'exclusion automatique d'un des deux parents, (le père sauf exception).
  2. Par les comportements d'anticipation que cette exclusion suscite
  3. Par la certitude données aux mères de gagner plus par un procès que par un arrangement amiable et équitable

Souvent, le père, convaincu d'avoir perdu d'avance baisse les bras, pensant que cela est mieux pour les enfants. C'est ainsi que la mère pourra dire à tous : "vous voyez, les enfants ce n'est pas son problème."

D'autres fois il se résigne à monnayer son droit de visite en se montrant généreux dans le partage et accepte sa spoliation sans savoir que les droits de visite élargis qu'il négocie dans la convention seront diminués par la suite par le juge ! La mère évoquant la fatigue des enfants, ou décidant de s'éloigner avec eux.


De Bruno :  

J’ai 32 ans, et je suis père de 2 enfants, Paul, 5 ans et Marianne 3 ans. Je suis marié depuis 6 ans.

Ma femme m’a annoncé le 1er janvier de cette année son intention de divorcer. Devant sa décision catégorique, j’ai accepté ses propositions et nous sommes allés voir un avocat pour rédiger une convention temporaire, dans le cadre d’un divorce par consentement mutuel. J’ai laissé le soin à ma femme d’organiser le tout. Je ne voulais qu’obtenir un droit de visite non restrictif, sur entente amiable entre nous. J’ai abandonné tout notre patrimoine mobilier, et suis parti avec 70 000 francs pour me réinstaller,

Je verserai a compter du 1er Août une pension alimentaire de 300 francs par mois. Je ne percevrai pas de pension de la part de ma femme, bien que son salaire soit de 17 000 mensuels, contre 7500 pour le mien. Cet accord a été conclu entre nous, en échange du droit de visite libre pour moi.

J’ai quitté le domicile conjugal le 1er mai. Le juge a prononcé un avis de non conciliation le 25 mai. Nous devrions donc renouveler notre demande dans 3 mois.

Or, depuis le 25 mai, le droit de visite ne s’est jamais appliqué selon ce qui était tacitement convenu, ma femme se reportant systématiquement a ce qui a été prévu à défaut d’entente.

De plus , j’ai appris depuis que ma femme avait l’intention de demander sa mutation a Saint-Nazaire (elle habite en ce moment près de Dieppe, en Seine Maritime). J’ai donc demandé a ma femme de faire noter sur la convention les conditions dans lesquelles s’appliqueraient mes droits de visite dans l’hypothèse de son départ. Elle a refusé, arguant que cela se ferait en temps utile ...

Il ne sera plus question pour moi de voir mes enfants le week-end , qu’en sera t il des périodes de vacances , et des frais occasionnés par les déplacements, qui devront être a ma charge , selon elle . Je n’ai qu’un salaire assez modeste, un vieux véhicule, et je ne peux assurer plusieurs fois pas an des voyages de prés de mille kilomètres Aller retour. De plus, nous ne sommes pas d’accord sur les temps de visite . Hormis ces points, ma femme et moi ne sommes pas en conflit et parvenons a discuter sereinement. J’ai appris d’elle la semaine dernière qu’elle avait rencontré un homme sur Internet, qu’elle en était amoureuse et allait le rencontrer au mois d'Août. Je n’ai alors pas prête d’importance à ce fait.

Mais, plus grave encore, il s’est produit ce week-end un fait qui me rend très inquiet et explique ce courrier. Il y a un mois exactement, lorsque j’ai eu mes enfants le week-end, ceux ci étaient enrhumés et toussotaient. Je l’ai fait remarqué à ma femme, qui m’a dit : "Rien de grave, ils sortent d’une bronchite." 2 semaines plus tard, même chose. Elle n’a pas consulté de médecin.

Le week-end dernier, alors que je n’en avais pas la garde, je suis passé au domicile de ma femme pour récupérer certaines affaires personnelles. Les enfants toussaient encore, de grosses quintes inquiétantes. J’ai fait remarqué le fait a ma femme qui a convenu de la chose, et m’a promis de consulter. Ce week-end, les enfants toussaient toujours, mais étaient sous traitement antibiotique. Il a fallu un mois ! En arrivant vendredi soir, j’apprends que mon fils s’est évanoui dans l’après midi suite à une chute. Le médecin n’a pas été appelé. Plus jeune ;il a été sujet à 3 pertes de connaissances étalées sur 2 ans, que le médecin a diagnostiqué comme ‘tétanie’, ou malaise vagal , lié a l 'émotion. Ce phénomène ne s’était pas reproduit depuis au moins 2 ans.

Vendredi soir donc, avait lieu la fête de l’école, et mon fils se faisait une joie de me montrer le spectacle qu’il avait préparé. Arrivé la bas, il n’a pas voulu me quitter, et n’a pas rejoint ses camarades. Il s’est en outre évanoui une seconde fois, après être tombe du banc sur lequel il était assis, sans se faire mal, ni se cogner la tête. Juste à cause de l’émotion trop forte ...

Le lendemain matin, il s’est de nouveau évanoui dans mes bras au cours d’un jeu avec moi ... Le médecin prévenu a de nouveau diagnostiqué une crise de tétanie, et a attribué cet état a notre séparation.

Ma femme n’a manifesté aucune inquiétude, comme si cela était anodin. Elle m’a dit que ‘c’est du chantage pour que tu restes , il ne faut pas y prêter attention ! Et elle n’y a prêté aucune attention/ Or, le mois qui a suivi mon départ, tout se passait très bien. Les enfants étaient inquiets et perturbés, bien sur, mais ils ont vu ma maison, ils sont venus chez moi, y ont trouvé leur chambre, et tout se passait très bien, ils ont vite compris que je resterai toujours leur papa, et que je les aimais toujours.

Samedi, ma femme a tenu a ce que j’emmène les enfants chez moi, malgré l’état de fatigue du petit. Le week-end s’est ensuite bien déroulé, mais mon fils m’a parlé de ses craintes, et de sa vie actuelle. Il s’est plaint que sa mère ne s’occupait plus du tout de lui, qu’elle ne ‘faisait que de l’ordinateur tout le temps, et qu’il avait peur, que comme elle l’avait fait pour moi, elle ne lui demande de partir de sa maison. Je suis encore bouleversé de ces paroles.

Interrogée samedi soir, ma femme a reconnu les faits, m’a demandé pardon, m’a dit qu’elle était follement amoureuse de cet homme rencontré sur Internet et ne pensais qu’à lui, ne dormait plus la nuit, et ne supportait pas l’idée qu’il ne lui parle plus, ne serait ce que 4 heures ! Elle m’a même dit lui avoir envoyé 150 messages dans une seule journée. J’avoue avoir été assez choqué . Ma femme est une personne au caractère affirmé, brillante, et de tels comportements d’adolescentes ne lui ressemblent pas. Elle a toujours fait preuve d’un instinct maternel très développé, et pour rien au monde elle n’aurait rendu ses enfants malheureux. Or, à ce moment, elle ne se rendait même pas compte que les enfants souffraient, moralement et physiquement . Je lui ai fait remarquer que sa passion nouvelle ne devait en aucun cas retentir sur la santé physique ou morale des petits, qu’il fallait qu’elle se ressaisisse rapidement, et que je ne laisserai pas faire de mal aux enfants. Sur le coup elle a acquiescé, et s’est sentie coupable.

Le dimanche, en ramenant mes enfants, ses bonnes résolutions avaient disparues, elle m’a accusé de la persécuter, de lui en vouloir d’être amoureuse, d’être jaloux. Cela est faux. Le dialogue que j’espérait maintenir pour m’assurer du bien être de mes enfants est devenu impossible.

Aussi, je redoute aujourd’hui les conséquences de sa perte de lucidité vis à vis des enfants. J’ai peur qu’ils souffrent et qu’ils soient marqués par une nouvelle épreuve .

Que puis je faire ? Que dois je faire ? Elle se rend au mois d’Août en Roumanie pour rencontrer cet homme. Je garderais les enfants chez moi. Mais en attendant, elle a les enfants, et me refuse tout droit de visite pendant le mois de Juillet. Je ne suis plus du tout sur d’elle, et doute de ses capacités à percevoir les malaises de ses enfants ...

Que puis je faire ? Que dois je faire ? Ecrire au juge pour affaires familiales ? Mais les preuves de ce que j’avance sont minces, à part la facture de téléphone ( et encore je ne l’ai pas en ma possession !) et quelques messages électroniques échanges sur Internet ( je ne sais même pas s’ils peuvent avoir valeur de preuves). Elle ne veux pas me communiquer une copie des ordonnances et du compte rendu de l’électroencéphalogramme qu’a subi mon fils aujourd’hui , elle m’assure que tout est normal ....

Je compte tout d’abord mettre un terme à la procédure de divorce par consentement mutuel, car, si je suis d’accord pour divorcer, je ne suis pas d’accord sur les conséquences du divorce, concernant les droits de visite. Et si elle décide de partie en Roumanie avec les enfants ? Quels seront mes droits ? Comment pourrais-je assumer mon rôle de père dans ces conditions ?

Je vais donc commencer par aller voir un avocat, mais comment puis je m’assurer de la bonne santé de mes enfants ? Le week-end passé avec moi s’est déroulé normalement, et à part les confidences de mon fils, j’ai trouvé mes enfants quasiment comme d’habitude, à part une certaine jalousie l’un envers l’autre, déjà présente avant, mais particulièrement marquée ce week-end. Et une certaine répugnance à s’éloigner de moi. Ma fille, par exemple, refuse de me lâcher la main dans les lieux public, et ne veux pas aller jouer avec d’autres enfants. Je ne sais pas si il faut prendre ces signes comme anormaux, ou normaux dans un cas séparation ... Peut être suis-je en train d’affabuler, mais je ne pense pas, car samedi soir, ma femme a reconnu les faits. Elle a hélas changé d’opinion depuis.

Je suis très inquiet, au sujet de mes enfants, mais aussi au sujet de ma femme. Elle est complètement sous la dépendance de cet homme qu’elle n’a jamais rencontré en dehors d’Internet, et qui l’oblige, selon ses propres dires, à lui consacrer tout son temps ...

J’avoue ne plus savoir quoi faire, ni a qui m’adresser. J’espère que vous saurez me donner quelques conseils sur la position que je dois adopter. J’aurais peut être du téléphoner, mais j’avoue qu’il est difficile pour moi d’exprimer ces choses au téléphone ...

je vous remercie par avance de ce que vous ferez pour moi.

Réponse à Bruno :

Cher Bruno,

Merci du long témoignage que vous nous avez fait parvenir et qui s'ajoute à une liste qui s'allonge. Ce que nous ferons pour vous, nous espérons que vous aussi serez prêt à le faire pour d'autres : (Nous ne sommes que des pères comme vous, qui avons décidé de nous unir)

En attendant de nous visiter, (vous comprendrez que ce n'est pas une simple réponse qui peut vous aider !) faites connaître cette page.

Courage, tenez bon et à bientôt !


De Guy :  

Je viens de consulter votre site Internet et je me suis dit que peut-être vous pourriez m'aider.

Voici ma situation :

Que pouvez-vous me conseiller ? Si la procédure doit se poursuivre en région parisienne, connaissez-vous des avocats spécialisés ?

Je suis prêt à me battre mais j'ai peur de ne pas pouvoir faire grand-chose face à cette énorme machine que ma femme vient de déclencher.

Je vous remercie en tous cas d'avoir prêté attention à ce message,

Réponse à Guy : 

Cher Guy,

Merci de votre témoignage.

Comme à François et à Daniel, le premier conseil que j'ai à vous donner est de venir grossir nos rangs !
Nous sommes tous bénévoles à l'association et ce n'est donc pas un conseil intéressé !

En fait si ! ... il est intéressé ! ... car si nous sommes bénévoles, c'est parce que comme vous, nous sommes des pères abasourdis par la légèreté avec laquelle la société traite le cas des familles qui éclatent.

Cette légèreté étant à l'origine du drame que vous vivez. (La mère n'agirait sans doute pas ainsi si les pratiques judiciaires étaient autres et si les mensonges étaient sanctionnés comme il se doit) et que des dizaines de milliers de pères et d'enfants vivent.

Nous avons décidé d'y mettre fin. Pour cela nous avons besoin du concours de toutes les bonnes volontés. Nous ne doutons pas que vous aurez à cœur de nous aider à y mettre un terme. Il en va de notre responsabilité de parent !

D'autre part, nous pouvons vous aider au niveau individuel à mieux vous défendre, en vous aidant à rencontrer des pères qui sont ou ont été accusés dans le passé des mêmes accusations que vous, en vous exposant la suite du scénario (malheureusement) désormais classique duquel vous avez commencé à jouer, contraint et forcé, les premières scènes (ceci afin de mieux vous y préparer pour tenter d'en sortir).


De François :  

Au secours !

Divorcé (requête conjointe), j'ai un droit de visite et d'hébergement qui est le suivant :

1ère, 3ème et 5ème fins de semaine de chaque mois du jeudi soir sortie des classes au lundi matin rentrée des classes ainsi que toutes les semaines du jeudi soir sortie des classes au vendredi matin rentrée des classes.

Mon fils a 4 ans et demi. Nous avons une relation très forte et je m'en suis toujours beaucoup occupé.

La mère invente tous les prétextes possibles pour perturber notre relation (j'ai refait ma vie).

Depuis une quinzaine, mon fils se réveille en pleine nuit et fait des crises d'angoisse en criant " Je ne veux pas ! ". : il nous explique que sa mère veut déménager " pour que je ne puisse plus le voir ",qu'il veut rester chez nous et nous fait promettre de la " suivre " pour ne pas rester seul avec elle.

Sa mère ne s'en occupe pas, le confie à ses parents à tous bouts de champs (environ 2 semaines par mois), et l'utilise comme otage pour n'importe quelle broutille : sa " seule monnaie d'échange " dit-elle !

Je veux la garde principale de mon fils, mais ne sais pas comment m'y prendre, toutes les personnes à qui j'en parle me disent que je n'ai aucune chance de gagner et , qu'au contraire, je risque de perdre l'autorité parentale si je suis trop vindicatif sur ma paternité.

Je suis désespéré et ne sais pas quoi faire si mon fils part au loin…quelqu'un peut-il m'aider ? Merci beaucoup par avance.

 Réponse à François : 

Cher François,

Malheureusement, il n'y a ni solution miracle, ni formule magique pour vous "porter secours", ce que nous ferions volontiers, étant nous même des pères en prise avec ce type de difficulté. Si nous avons décidé de nous regrouper, c'est précisément parce que ce genre de situation est insupportable et que nous avons décidé d'unir nos forces pour que cela change, même si nous devons y passer une partie de nos loisirs. Nous espérons que vous nous rejoindrez bientôt.

Cela ne veut bien sûr pas dire qu'il n'y a rien à faire pour votre fils mais cela ne peut se faire ni par courrier, ni même par téléphone. Il faut que vous veniez à l'une de nos permanences d'accueil avec votre dossier et nous étudierons avec vous ce qu'il convient de faire.

Lisez la réponse que j'ai faite à Daniel (juste dessous), voyez aussi comment fonctionne notre permanence d'accueil de Paris. Ecrivez à vos élus, vous trouverez ici les liens vous permettant d'avoir les adresses de vos députés et sénateurs, d'écrire au Président de la République, au Premier Ministre et au Garde des Sceaux.

Surtout ne vous désespérez pas ! A bientôt !


De Daniel :  

Puis je obtenir un conseil de votre part ?

Ma concubine est partie avec nos 3 enfants âgés de 9ans, 7ans et 4 mois le 20 mai. Le sujet est complexe et Berthe souffre d'un déséquilibre caractériel majeur constaté par notre généraliste et par un médecin spécialiste. Les actes qui en résultent sont pénibles et il y aurait de quoi écrire un livre hélas. Une procédure de mise sous curatelle était enclenchée.

Berthe refuse toute thérapie et encore moins une mise sous curatelle. Elle s'est donc enfuie, m'accusant de la séquestrer et de la battre (??) auprès d'une assistante sociale. Celle ci me déclare aujourd'hui savoir où est Berthe et les enfants mais refuse de m'indiquer où. Je précise que j'ai déjà obtenu il y a 1 an l'autorité parentale partagée pour l'un de mes enfants.

Le psy m'a déclaré qu'il pouvait y avoir danger pour les enfants et voyant que l'assistante sociale me répondait que c'était pas beau de vouloir faire passer ma concubine pour folle, j'ai écrit au procureur de la république et au juge pour enfants avec copie des certificats médicaux. une enquête sociale a eu lieu, depuis rien, sauf que j'ai reçu une lettre de la caisse d'allocation familiale me déclarant que je n'avais plus droit aux prestations, ce qui laisse supposer que Berthe est déclare mère isolée...

C'est dingue ! Mon avocat ne bouge pas me semble t-il et les vacances judiciaires se rapprochent, l'assistante sociale se contente de me dire que Berthe et les enfants sont bien et en sécurité, encadrés de travailleurs sociaux.. De quel droit me prive t-elle de mes enfants ?

que puis je faire pour faire avancer les choses ? je vais essayer cette semaine de contacter le sénateur du coin mais je n'y crois plus .. connaissez vous un avocat vraiment efficace ? pouvez vous me donner un conseil ? par avance merci de répondre à un père à la fois peiné et inquiet et bonne soirée.

 Réponse à Daniel : 

Les situations telles celle que vous décrivez comme la vôtre sont malheureusement courantes. (Mais il ne nous appartient toutefois pas de juger la véracité de vos déclarations)

Nous ne savons que trop que le système judiciaire condamne les pères, qui veulent le rester au quotidien, à tenter d'apporter la preuve de l'incapacité de la mère. C'est la conséquence directe du sexisme des juges, c'est à dire de leur vision idéologique d'un partage sexués des rôles hommes/femmes, interdisant aux unes et aux autres le partage de certaines activités, et notamment un accès équitable au rôle éducatif. Cela va bien évidement à l'encontre du soi-disant "intérêt de l'enfant "que ces gens ont pour mission de défendre. Dans les cas ou l'incapacité maternelle est réelle, la suspicion d'une affabulation de la part du père, est de ce fait la règle. C'est ainsi que des milliers d'enfants sont confiés de façon quasi exclusive à des mères qui ne sont pas capables de s'en occuper et qui ont tendance, plus que les autres à s'opposer aux maigres droits que le juge laisse au père.

En ce qui nous concerne, nous jugeons inacceptables ces pratiques discriminatoires au point de consacrer une bonne partie de notre temps libre à faire en sorte que cela change ! Fatalistes, trop de pères baissent les bras et essaient d'oublier, par une fuite dans le travail, par une nouvelle compagne, ..., qu'ils ont des enfants qui leur manquent, et à qui ils manquent ! Dans les quatre ans qui suivent une séparation familiale, un quart des enfants ne voit plus du tout leur père, et un autre quart moins d'une fois par mois.

D'autres brisés, jetés a la rue, grossissent les rangs des exclus (95% des SDF a Paris sont des pères.

Nous vous invitons à suivre une autre voie, la nôtre. C'est pour cela que nous avons décidé de nous regrouper en associations pour unir nos efforts contre ces injustices. Parallèlement, nous faisons bénéficier nos adhérents d'accueils personnalisés lors de nos permanences (le lundi soir à Paris)

Au cours de ces permanences nous leur offrons, outre une écoute attentive, ( ce n'est pas toujours facile à trouver ailleurs), un "audit" de leur situation, et de leurs objectifs, puis en fonction de notre appréciation, nous les aidons à déterminer leur stratégie pour :

  • - Préserver leurs enfants au mieux
    - Refuser la déresponsabilisation
    - Examiner les possibilités de règlement amiable
    - Informer sur la médiation familiale
    - Evaluer les chances de succès d'une procédure
    - Prévoir les conséquences de son échec
    - Apprendre à choisir et à travailler avec un avocat
    - Définir les démarches a entreprendre
    - Définir votre argumentaire

  • Nous le savons, dans les procédures les dés sont pipés contre les pères et l'aspiration, le besoin et le droit inaliénable de l'enfant à garder une bonne relation avec chacun de ses parents.

    Si vous adhérez à notre démarche, je vous invite à me communiquer votre adresse afin de vous orienter vers celle de nos associations régionales qui sera la plus proche de votre domicile.

    L'idée d'écrire à votre sénateur est excellente, mais faites le aussi à votre député, votre maire, dénoncez le parti pris et l'injustice. S'il décidaient de ne pas agir, du moins cela les aiderait à appréhender une situation concrète et peut-être d'etre plus à l'écoute de notre fédération quand elle s'adresse à eux. En écrivant pour vous, vous aiderez les autres ! Envoyez-nous en une copie, ainsi que la copie de la réponse qu'il vous feront.

    Pour résumer mes conseils :

  • 1)Communiquez-moi votre adresse postale, écrivez à vos élus (Vous trouverez leurs coordonnées grâce aux liens de notre site 
    2)Adhérez à l'association dont je vous indiquerai les coordonnées
    3)Venez à l'une de nos permanences d'accueil
    4)Offrez-nous votre aide bénévole, décrivez-nous vos domaines de compétence.
    (En ce qui me concerne j'aimerai que quelqu'un traduise notre site pour nos amis non francophones, en Anglais mais aussi d'autres langues)

  • J'espère vous avoir donné la force de ne pas vous laisser faire.

    Bon courage, et à bientôt.

     Amicalement.


    http://residence.paritaire.free.fr/temoignage/forum.htm
    Faites connaître le scandale permanent ! Envoyez l'adresse, le contenu de cette page à vos correspondants, vos élus


    Page  mise à jour le 20/12/1997